Installer le projet (avancé)
Si le projet marche chez vous après avoir suivi les étapes données dans la page précédente, alors vous pouvez développer. Ce que nous nous vous avons présenté n'est absolument pas la même configuration que celle du site, mais elle n'en est pas moins fonctionnelle.
Cependant, vous pourriez avoir envie de faire en sorte que votre environnement de développement soit encore plus proche de celui en production. Voici les étapes à suivre pour ça.
Tip
Configurer les dépendances du projet peut demander beaucoup d'allers et retours entre votre répertoire projet et divers autres emplacements.
Vous pouvez gagner du temps en déclarant un alias :
Chaque fois qu'on vous demandera de retourner au répertoire projet, vous aurez juste à faire :
Installer les dépendances manquantes¶
Pour installer complètement le projet, il va falloir quelques dépendances en plus. Commencez par installer les dépendances système :
Puis, installez les dépendances nécessaires en prod :
Info
Certaines dépendances peuvent être un peu longues à installer (notamment psycopg-c). C'est parce que ces dépendances compilent certains modules à l'installation.
Désactiver Honcho¶
Honcho est utilisé en développement pour simplifier la gestion des services externes (redis, vite et autres futures).
En mode production, il est nécessaire de le désactiver puisque normalement tous ces services sont déjà configurés.
Pour désactiver Honcho il suffit de ne sélectionner aucun PROCFILE_
dans la config.
Note
Si PROCFILE_STATIC
est désactivé, la recompilation automatique
des fichiers statiques ne se fait plus.
Si vous en avez besoin et que vous travaillez sans PROCFILE_STATIC
,
vous devez ouvrir une autre fenêtre de votre terminal
et lancer la commande npm run serve
Configurer Redis en service externe¶
Redis est installé comme dépendance mais pas lancé par défaut.
En mode développement, le sith se charge de le démarrer mais pas en production !
Il faut donc lancer le service comme ceci:
sudo systemctl start redis
sudo systemctl enable redis # si vous voulez que redis démarre automatiquement au boot
Puis modifiez votre .env
pour y configurer le bon port redis.
Le port du fichier d'exemple est un port non standard pour éviter
les conflits avec les instances de redis déjà en fonctionnement.
Si on souhaite configurer redis pour communiquer via un socket :
Configurer PostgreSQL¶
PostgreSQL est utilisé comme base de données.
Passez sur le compte de l'utilisateur postgres et lancez l'invite de commande sql :
Puis configurez la base de données :
CREATE DATABASE sith;
CREATE USER sith WITH PASSWORD 'password';
ALTER ROLE sith SET client_encoding TO 'utf8';
ALTER ROLE sith SET default_transaction_isolation TO 'read committed';
ALTER ROLE sith SET timezone TO 'UTC';
GRANT ALL PRIVILEGES ON DATABASE sith TO SITH;
\q
Si vous utilisez une version de PostgreSQL supérieure ou égale à 15, vous devez exécuter une commande en plus, en étant connecté en tant que postgres :
Puis modifiez votre .env
.
Dedans, décommentez l'url de la base de données
de postgres et commentez l'url de sqlite :
Enfin, créez vos données :
Note
N'oubliez de quitter la session de l'utilisateur postgres après avoir configuré la db.
Configurer nginx¶
Nginx est utilisé comme reverse-proxy.
Warning
Nginx ne sert pas les fichiers de la même manière que Django.
Les fichiers statiques servis seront ceux du dossier /static
,
tels que générés par les commandes collectstatic
et
compilestatic
.
Si vous changez du css ou du js sans faire tourner
ces commandes, ces changements ne seront pas reflétés.
De manière générale, utiliser nginx en dev n'est pas très utile, voire est gênant si vous travaillez sur le front. Ne vous embêtez pas avec ça, sauf par curiosité intellectuelle, ou bien si vous voulez tester spécifiquement des interactions avec le reverse proxy.
Placez-vous dans le répertoire /etc/nginx
,
et créez les dossiers et fichiers nécessaires :
cd /etc/nginx/
sudo mkdir sites-enabled sites-available
sudo touch sites-available/sith.conf
sudo ln -s /etc/nginx/sites-available/sith.conf sites-enabled/sith.conf
Puis ouvrez le fichier sites-available/sith.conf
et mettez-y le contenu suivant :
server {
listen 8000;
server_name _;
location /static/;
root /repertoire/du/projet;
}
location ~ ^/data/(products|com|club_logos)/ {
root /repertoire/du/projet;
}
location ~ ^/data/(SAS|profiles|users|.compressed|.thumbnails)/ {
# https://nginx.org/en/docs/http/ngx_http_core_module.html#internal
internal;
root /repertoire/du/projet;
}
location / {
proxy_pass http://127.0.0.1:8001;
include uwsgi_params;
}
}
Ouvrez le fichier nginx.conf
, et ajoutez la configuration suivante :
http {
# Toute la configuration
# éventuellement déjà là
include /etc/nginx/sites-enabled/sith.conf;
}
Vérifiez que votre configuration est bonne :
Si votre configuration n'est pas bonne, corrigez-la. Puis lancez ou relancez nginx :
Dans votre .env
, remplacez SITH_DEBUG=true
par SITH_DEBUG=false
.
Enfin, démarrez le serveur Django :
Et c'est bon, votre reverse-proxy est prêt à tourner devant votre serveur. Nginx écoutera sur le port 8000. Toutes les requêtes vers des fichiers statiques et les medias publiques seront servies directement par nginx. Toutes les autres requêtes seront transmises au serveur django.
Mettre à jour la base de données antispam¶
L'anti spam nécessite d'être à jour par rapport à des bases de données externes. Il existe une commande pour ça qu'il faut lancer régulièrement. Lors de la mise en production, il est judicieux de configurer un cron pour la mettre à jour au moins une fois par jour.
Personnaliser l'environnement¶
Le site utilise beaucoup de variables configurables via l'environnement.
Cependant, pour des raisons de maintenabilité et de simplicité
pour les nouveaux développeurs, nous n'avons mis dans le fichier
.env.example
que celles qui peuvent nécessiter d'être fréquemment modifiées
(par exemple, l'url de connexion à la db, ou l'activation du mode debug).
Cependant, il en existe beaucoup d'autres, que vous pouvez trouver
dans le settings.py
en recherchant env.
(avec grep
ou avec un Ctrl+F dans votre éditeur).
Si le besoin de les modifier se présente, c'est chose possible.
Il suffit de rajouter la paire clef-valeur correspondante dans le .env
.
Tip
Si vous utilisez nushell,
vous pouvez automatiser le processus avec
avec le script suivant, qui va parser le settings.py
pour récupérer toutes les variables d'environnement qui ne sont pas
définies dans le .env puis va les rajouter :
# si le fichier .env n'existe pas, on le crée
if not (".env" | path exists) {
cp .env.example .env
}
# puis on récupère les variables d'environnement déjà existantes
let existing = open .env
# on récupère toutes les variables d'environnement utilisées
# dans le settings.py qui ne sont pas encore définies dans le .env,
# on les convertit dans un format .env,
# puis on les ajoute à la fin du .env
let regex = '(env\.)(?<method>\w+)\(\s*"(?<env_name>\w+)"(\s*(, default=)(?<value>.+))?\s*\)';
let content = open sith/settings.py;
let vars = $content
| parse --regex $regex
| filter { |i| $i.env_name not-in $existing }
| each { |i|
let parsed_value = match [$i.method, $i.value] {
["str", "None"] => ""
["bool", $val] => ($val | str downcase)
["list", $val] => ($val | str trim -c '[' | str trim -c ']')
["path", $val] => ($val | str replace 'BASE_DIR / "' $'"(pwd)/')
[_, $val] => $val
}
$"($i.env_name)=($parsed_value)"
}
if ($vars | is-not-empty) {
# on ajoute les nouvelles valeurs,
# en mettant une ligne vide de séparation avec les anciennes
["", ...$vars] | save --append .env
}
print $"($vars | length) values added to .env"